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Le Raincy : la directrice de l'IME Excelsior suspendue « le temps d'une enquête »
Le Raincy : la directrice de l'IME Excelsior suspendue « le temps d'une enquête »

Le Parisien

timea day ago

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Le Raincy : la directrice de l'IME Excelsior suspendue « le temps d'une enquête »

Les salariés de l'institut médico-éducatif (IME) Excelsior du Raincy (Seine-Saint-Denis) , les jeunes qui y sont accueillis et leurs familles ne retrouveront pas la même directrice à la rentrée. Celle-ci a été écartée par l'association Vivre et Devenir « le temps de réaliser une enquête externe ciblée », explique la directrice régionale Ile-de-France, Anna Spitz, aux salariés dans un mail interne que nous avons pu consulter. Elle annonce que le recrutement « d'un directeur de transition » a été lancé. Il « sera présent le temps nécessaire pour assurer la continuité du fonctionnement des services ». « Des éléments récents nous ont amenés à prendre rapidement cette mesure », explique-t-elle encore, mentionnant « différentes alertes reçues depuis trois ans ». Présente dans l'établissement depuis 2021, la directrice de l'IME est accusée par plusieurs salariées de méthodes managériales brutales et même de « harcèlement moral ». Des éléments que l'on retrouve également dans un rapport d'expertise du cabinet Apex-Isast, selon lequel « plusieurs situations qualifient une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à la dignité des salariés, ou d'altérer leur santé physique ou mentale ». Déjà, en 2023, le tribunal de Bobigny, devant lequel l'association avait contesté la tenue de cette enquête sur les risques psychosociaux, relevait « une ambiance de travail extrêmement délétère » pour laquelle « l'association, alertée, n'a pas manifesté un intérêt particulier ». Une enquête de l'inspection du travail sur l'IME est en cours. Selon nos informations, plus de douze victimes auraient été recensées. Alors même que les inspecteurs n'ont pas bouclé leurs investigations, une « information préalable » a déjà été transmise au parquet de Bobigny en raison de « l'ampleur du dossier et de la sensibilité du secteur », détaille une source proche du dossier. Outre les soucis de management, plusieurs salariés regrettent aussi de graves problèmes de communication, aux conséquences parfois dramatiques. Ainsi, Mohamed, 14 ans, aurait subi en novembre dernier une agression sexuelle par un autre jeune de l'établissement. « Cela aurait pu être évité », assure Sofia (le prénom a été changé), qui travaille à l'IME. « L'auteur présumé avait lui-même été agressé sexuellement mais on n'avait pas eu vent de son dossier pour nous avertir. » Et ça ne semble pas être la première agression de ce type. « Une semaine avant, le même jeune avait déjà agressé sexuellement une autre élève, et la direction n'en avait rien fait. Elle n'avait averti aucune des familles », accusait dans nos colonnes un des membres du CSE.

« L'ambiance est morbide » : malaise et soupçons de favoritisme à la mairie de Vémars
« L'ambiance est morbide » : malaise et soupçons de favoritisme à la mairie de Vémars

Le Parisien

time24-07-2025

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« L'ambiance est morbide » : malaise et soupçons de favoritisme à la mairie de Vémars

Des élus mais aussi des fonctionnaires de la mairie de Vémars (Val-d'Oise), des anciens de la ville, des responsables associatifs de la commune… Depuis six mois les auditions par les gendarmes se succèdent. À ce jour, selon plusieurs plaignants du dossier, une dizaine de personnes ont ainsi été entendues dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet de Pontoise pour harcèlement moral, favoritisme et détournement de fonds publics à la mairie. Le maire de la commune, Frédéric Didier, est la cible de plusieurs plaintes et signalements, ainsi que son chargé de mission, décrit comme le numéro 2 de la commune, appelé aussi « le DGS de l'ombre » par les plaignants qui le considèrent comme l'artisan du « mal-être » au sein de la ville.

À La Garenne-Colombes, l'ex-collaboratrice de Philippe Juvin conteste son licenciement : « J'ai senti le vent tourner »
À La Garenne-Colombes, l'ex-collaboratrice de Philippe Juvin conteste son licenciement : « J'ai senti le vent tourner »

Le Parisien

time21-07-2025

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À La Garenne-Colombes, l'ex-collaboratrice de Philippe Juvin conteste son licenciement : « J'ai senti le vent tourner »

Elle décrit ces trois dernières années comme une longue descente aux enfers, marquée par des douleurs physiques et morales. Physiques d'abord, car Isabelle Gaspar, qui a été entre 2005 et 2022 la directrice de cabinet de Philippe Juvin alors maire (LR) de La Garenne-Colombes, a été touchée par le Covid au moment des élections législatives de juin 2022 . Un Covid long diagnostiqué à la rentrée de la même année, après une hospitalisation pour suspicion d'AVC. Puis une douleur morale, puisqu'elle assure avoir été écartée de ses fonctions par celle qui a succédé à Philippe Juvin dans le fauteuil de maire, Monique Raimbault. Pour finalement être licenciée par cette dernière en novembre. Isabelle Gaspar considère qu'il s'agit d'un « licenciement abusif » et affirme avoir été victime de « harcèlement moral » de la part de la nouvelle édile.

Neuville-sur-Oise : trois ans après la grève de 131 jours à l'Ehpad, la direction condamnée pour harcèlement
Neuville-sur-Oise : trois ans après la grève de 131 jours à l'Ehpad, la direction condamnée pour harcèlement

Le Parisien

time21-07-2025

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Neuville-sur-Oise : trois ans après la grève de 131 jours à l'Ehpad, la direction condamnée pour harcèlement

C'est un nouvel épisode dans le conflit judiciaire qui les oppose à leur ancien employeur, mais cette décision justifie à elle seule leur combat. Saisi en juin 2023 par sept anciennes employées de l'Ehpad du château à Neuville-sur-Oise (Val-d'Oise), le conseil de prud'hommes vient de condamner la société Epinomis, gestionnaire de l'établissement, pour « harcèlement moral », « discrimination syndicale » et manquement à son « obligation de sécurité », pointant « un environnement de travail grandement dégradé », l'obligeant à verser des dommages et intérêts aux salariées. Le tribunal, qui avait examiné le dossier lors d'une audience organisée en janvier dernier, a également reconnu la « légitimité » de la grève, « fondée sur la défense des intérêts collectifs et le rejet de mesures discriminatoires et répressives », obligeant le gestionnaire à payer intégralement les jours de grève. Une victoire « historique » pour Siham Touazi, infirmière gréviste et déléguée du personnel (CGT).

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